Loïc Boutin - La
Florentaise
Etant un salon MDD
nous rencontrons tous les décideurs de centrale
d’achat, chefs produits, responsables de développement de
MDD, donc depuis hier nous rencontrons vraiment la cible de
gens que nous pensions recevoir sur notre stand .
Nenad Koreny -
Koreny
J’ai l’impression que
c’est un salon pour des grands acheteurs , pour les grands
magasins, les quantités de commande sont assez grandes,
c’est pas pour des petits marchands .
Hervé
Ovigneur - Auchan
Là on vient de voir un
fournisseur chinois de la région de Shanghaï. C’est intéressant
parce qu’on a un bureau d’achat dans cette zone là,
donc on va se mettre en contact l’un par rapport à
l’autre. C’est un fournisseur qui à priori a l’air
intéressant puis qu’il a certaines usines certifiées iso
ce qu’on rencontre rarement dans le cas du textile. Donc c ‘est
pas … On n’a pas audité mais on peut considérer qu’à
priori il est intéressant pour faire des produits marque
distributeur.
Eleni
Pitsillidou - Conseiller commercial Amb-Chypre
Nous représentons toutes les
compagnies de Chypre et nous les aidons à exporter ver la
France et nous envisageons de participer l’année
prochaine . Par exemple , nos domaines d’intérêt
seraient le textile, les chaussures et également le
bricolage
Olivier
Domergue - Midas
On a pris des contacts avec des
fabricants qu’on ne connaît pas , ça ne veut pas dire
qu’on changera mais il n’y a que ceux qui ne s’intéressent
pas aux nouveaux acteurs qui ne changeront jamais.
Riadh
Abdelkefi - Solaufil
Aujourd’hui on a eu un
contact très intéressant . Pour l’instant on verra dans
les prochaines semaines mais pour l’instant on ne peut pas
trop s’avancer.
Les gens comme Midas, il y’en a un ou deux comme ça c’est très bien ça sera
largement pour se faire rembourser tous les frais et éventuellement
nous encourager à être présent sur ce genre de salon.
Riadh
Abdelkefi - Solaufil
Notre manière d’attaquer les
clients , on sait ce qu’il veut , on sait même avec quel
genre de language, quel genre de documentation, quel genre
d’échantillon à exposer. On s’adresse
pas comme dans un salon multi-sectoriel dans lequel
il y a un peu de tout.
Doris
Kufferath – Artoz Papier
Sur un salon, l’habitude est
généralement d’attendre beaucoup de dérapage ici ce
n’est pas le cas, ambiance est tranquille et puis arrive
un client qui a mille magasins et je suis ravi de pouvoir
bien m’occuper de lui. La qualité de ce salon est
absolument différente et il faudra s’adapter à sa spécificité.
Georges
Asselberghs - Matro
Avant le distributeur achetait
un produit et il ne faisait pas tellement attention au
produit proprement dit
tandis que maintenant vu les test achat, les contrôles
des consommateurs et des magasins on fait de plus en plus
attention à la qualité du produit et sa composition .
Jean
pierre Molina - Ingersoll Rand :
Dans notre activité on essaie
de proposer sur le marché des produits complètements
innovants, des produits qui se détachent du marché
existant pour être toujours en avance par rapport au marché
et d’avoir une avance technologique par rapport à nos
concurrents.
Hervé
Ovigneur - Auchan
Ce qui est clair c’est
qu’on va de plus en plus dans la mise au point du produit.
On va de plus en plus loin. Les cahiers des charges sont de
plus en plus précis tout en gardant quand même le
savoir-faire du fournisseur et en s’appuyant sur des sociétés
de contrôle ou d’autres sociétés qui peuvent nous
aider.
Georges
Asselberghs - Matro
Je crois qu’on doit être
partenaire , on doit être d’accord tous les deux sur un
cahier des charges et ce ça qui rend un produit qui est
bon, c’est quand les deux partenaires sont d’accord sur
la présentation, sur la qualité du produit et comment
l’amener au consommateur parce que vous pouvez créer
n’importe quel produit s’il ne va pas vers le
consommateur et que le consommateur ne l’achète pas
directement dans la grande surface, votre produit il est
mort.
Jean
Maurus - FEDA - Président de la Fédération des Syndicats
de la Distribution Automobile
La marque de distribution
est en train de remplacer dans la pièce auto lentement mais
sûrement l’ensemble des autres marques et c’est
certainement l’avenir de notre profession de comprendre
que nous allons tous devenir des MDD bientôt, qu’on soit
constructeur équipementier nouvelle distribution, nous
allons tous vendre des MDD .
Bernard
Bely - Promodès
Des limites de développement ?
et bien c’est ne pas contraindre un producteur à
rabaisser constamment ses coûts mais plutôt avoir un
esprit de partage au niveau de la définition de produit et
du développement et
donc de participer à sa mise au point par des analyses de
fonctionnalité de son produit et pas constamment rechercher
des gains de prix de revient dans sa production, lui faire partager le bénéfice d’une
adaptation du
consommateur sur ce juste produit.
Christophe
Lota - Carrefour Europe
On peut même concevoir
que les PME utilisent quelque part le pouvoir d’achat de
diffusion de la grande distribution pour innover à grande
échelle et amortir ainsi cette innovation et de ce fait
avoir une part on va dire intéressante sur le marché.
Alain
Rouleau - Rouleau-Guichard
Moi je
met en contact les techniciens les stylistes, de Carrefour
par exemple, avec mes techniciens mes ingénieurs chimistes
mes ingénieurs électro mécaniciens avec mes stylistes et
ils bâtissent le produit ensemble donc c’est une vraie création
ex-nihilo que font a partir de notre outils de fabrication
qui est extrêmement diversifié extrêmement intégré, que
font donc les acheteurs ou les chef de collection ou les
stylistes de toute ces grandes enseignes. Donc c ‘est
vraiment une personnalisation des produits et non pas des
produits anonymes qui se ressemblent
tous.
Gregory
Mager - Parfum d’image
Aujourd’hui
la force c’est d’arriver à créer la différence avec
une identité aussi forte que ce qu’on peut trouver sur
une marque nationale.
Alain
Blond - Casino
Je suis
venu dans cette salle en me disant qu’est ce que je
pourrais faire pour que le non alimentaire retrouve
effectivement ce que vous évoquiez tout à l’heure
c’est à dire ce besoin d’innovation , de différenciation
et de spécialisation.
Alors
c’est pas une question que je me pose moi tout seul ,
quand on interroge les clients , ils nous demandent de nous
différencier, d ‘être à nouveau innovant, et très
honnêtement je n’ai pas encore trouvé la réponse.
Jean-Yves
Maurel - Auchan
Aussi
grand soit un distributeur même carrefour qui a pris une
seconde ampleur et wal mart par exemple, en puissance de
vente et donc en nombre de produits vendus, ça représente
en non alimentaire
des quantités relativement faibles, ce qui aujourd’hui
est un réel problème pour engager des frais pour développer
des produits .
Gregory
Mager - Parfum d’image
C’est
vrai quand on s’adresse à des industriels les quantités
sont souvent très importantes et qu’on n’a pas les
moyens d’aller chercher l ‘innovation par rapport
aux écoulements que vous pouvez avoir sur des segments de
marché de produits qui sont véritablement très spécifiques
qui sont des niches et qui pour autant créent la différence.
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